J'ai bien connu le père wankenne durant les années 60. Il était, au collège, le père préfet, craint
et respecté par tous les élèves. Mais à la diglette, c'était un "compagnon", un ainé toujours prêt
à aider et accompagner les diglous. Il essayait constamment d'occulter son image de père préfet,
notamment lors des speech durant les veillées. Il n'arrêtait pas de dire : "Je ne suis pas, ici,
le père préfet". A la fin d'un séjour, lors de l'attribution quasi rituelle des "prix", il avait
reçu le "prix du grand frère", et cela lui allait bien. Nous avions difficilement réprimé un sourire lorsque, à l'occasion d'une visite du père recteur, ce dernier, voyant le père Wankenne descendre l'escalier, ouvrit ses bras en le saluant d'un tonitruant : "Bonjour père préfet". |